EXCLUSIF : Le terrible secret de Luc Chatel

Publié le par Sauvons l'Ecole Pour Tous Bruche

 

Qui se douterait, en voyant notre sémillant ministre de l’Education Nationale, cet homme à qui tout sourit, qu’il cache un passé douloureux ? Selon des sources bien informées, Luc Chatel aurait en effet connu une enfance misérable, digne des romans de Dickens. Né à Béthesda, banlieue sordide de Washington, où ses parents avaient espéré faire fortune, il revient vivre en Seine St Denis quand, leur dernier centime d’économie dépensé, ils voient leur rêve américain s’effondrer.

Son père, qui ne touche que le RSA*, sombre alors dans la dépression tandis que sa pauvre mère tente de faire face tant bien que mal en donnant des cours de danse du ventre à la MJC de leur cité. Le petit Luc traîne dans la rue à demi nu sous la pluie, livré à lui même. Et c’est là, entre tags et voitures brûlées, que sa vocation d’homme d’Etat voit le jour.

D’abord simple « chouf » pour les grands de sa cité, il gravit très vite les échelons de son gang jusqu’à s’imposer par ses exceptionnelles compétences de DRH comme le chef incontesté des dealers du secteur. N S, qui a assisté à l’ascension irrésistible de son ami, se souvient : « La tête de ma mère, l’était trop le boss ! J’te jure, fallait faire du chiffre, toujours du chiffre. Sinon y te mettait la honte devant les autres. Trop pas cool... » Car c’est très jeune que Luc Chatel imagine et expérimente ses méthodes de management qui depuis font merveille dans l’Education Nationale.

C’est à cette même époque qu’il conçoit une haine farouche envers les enseignants et tous les services publics, haine qui ne le quittera plus. A 6 ans il crève les pneus de son instit laxiste et adepte de pédagogie Freinet. A 9 ans, victime de la méthode globale et toujours analphabète, il apprend à lire tout seul sur les marques de ses vêtements de sport. A 10 ans, il rackette le facteur, caillasse les pompiers, brise les vitres de l’ANPE et des bus. A 14 il s’offre sa première BMW !

Nous avons retrouvé dans une maison de repos pour enseignant un de ses anciens professeurs du collège St Louis de Gonzague à La Courneuve. Il témoigne : « Luc était très fort pour faire punir les autres à sa place. Très charmeur et poli, il allait toujours trop loin mais sans insister. Une semaine plus tard il revenait à l’assaut, grignotait jusqu’à rendre le travail en classe impossible. Et pas moyen de le coincer ! Diviser pour mieux régner et toujours des bonnes notes. Excusez moi c’est l’heure des « feux de l’amour »... »

Bac en poche, il entre à la Sorbonne pour étudier la gestion, puis le marketing. Il fonde alors l’entreprise Sorbonne Junior Conseil pour optimiser les affaires des anciens amis et partenaires. Ses aptitudes relationnelles sont telles, qu’à peine 2 ans après avoir décroché son diplôme, il est engagé comme chef de produit chez L’Oréal où il deviendra rapidement DRH.

A partir de ce moment, Luc Chatel n’aura de cesse de développer par son engagement politique et à grande échelle ses rêves d’enfant : destruction systématique du service public d’éducation, universalisation des lois du business. Quelle revanche pour le gamin des rues qu’il était !

 

Frédéric Guillin


PUBLICATION JUDICIAIRE

Le tribunal correctionnel du coin condamne par anticipation le collectif SEPT à apporter les rectificatifs suivants :

Luc-Marie Chatel, dit Luc Chatel , né le 15 août 1964 à Bethesda (banlieue chic de Wasshington, revenu moyen des 55 000 habitants : 100 000 dollars), dans une famille industrielle Haut-Marnaise, d’un père amiral et d’une mère professeur de danse. Il passe sa scolarité chez les jésuites, au lycée Saint-Louis-de-gonzague dans le 16e arrondissement de Paris.

Etudiant à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il y obtient une maîtrise de sciences de gestion en 1987 puis un DESS de marketing en 1988.

Il s’investit alors dans le syndicalisme étudiant, comme représentant étudiant au conseil d’administration de l’université, président du syndicat étudiant ADEG, puis de la junior entreprise « Sorbonne Conseil ».

Diplômé, il intègre le groupe international de cosmétiques L’Oréal en 1990. Il travaille initialement dans le marketing en qualité de chef de produit, puis aux ressources humaines et devient d’DRH d’une entité du groupe, poste qu’il occupe jusqu’à son élection à l’Assemblée Nationale, en 2002, après avoir réduit durant 4 ans son temps de travail à 80 % pour s’engager en politique.

Il accède, le 23 juin 2009, à un ministère de plein exercice, en remplacement de Xavier Darcos comme ministre de l’Education Nationale, tout en conservant le porte-parolat.

Face à des enseignants et des lycéens échaudés par la baisse des budgets et du nombre de fonctionnaires menée par son prédécesseur, il parvient à esquiver les conflits sans changer les orientations politiques, notamment en recevant régulièrement les syndicats en tête à tête. A ce poste, il mène le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, se penche sur des sujets grand public comme la culture et le sport à l’école, ou les rythmes scolaires, et travaille à la mise en place d’une autonomie des établissements et d’une amélioration de la gestion des ressources humaines dans son ministère. L’approche « marketing » de ses actions ne se fait pas sans controverse comme quand, lors d’une visite de supermarché à la veille de la rentrée scolaire 2009 pour vanter la baisse des prix des fournitures scolaires, des mères de familles sympathisantes UMP sont choisies pour figurer auprès du ministre.

(Source : Wikipédia)

Luc Chatel a, à notre connaissance, un casier judiciaire vierge. Qu’on se le dise !


 

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